Les premières sensations sont l’étouffement, le bruit, le chaos. La ville est un assemblage d’éléments disparates, ajustés les uns sur les autres dans le seul but d’atteindre des sommets, à défaut d’en faire partie. À force de vouloir s’éloigner du sol, une brume épaisse et opaque le tapisse, le rendant indiscernable pour qui ose regarder vers le bas. Pourtant, même le ciel se dissimule au regard non averti. Ce brouillard atroce s’en est-il également emparé ?
Je réalise que je parcours Acritas.
Le Transversalis, le transport gérant les déplacements pendulaires, zèbre de son passage les gratte-ciel, ajoutant une diagonale à cette géométrie inesthétique. Pressés, les gens s’y précipitent, sans un regard en arrière, là où d’autres, plus aisés s’engouffrent dans des immenses ascenseurs translucides. Quelle vue merveilleuse doit offrir ce voyage !
Dans cette cité où il faut faire régner l’ordre, des militaires parcourent les allées comme si une guerre était imminente. Trois d’entre eux attirent mon attention :
- Un jeune nonchalant,
- Un meneur sévère,
- Un vétéran taciturne.
Je pars à leur rencontre, commençant par celui qui me paraît le plus accessible : Feyr.
Montage (c)Adobe Premiere par Alex Hyphens
Musiques (c)Adobe Stock : Daft Punk Dangerous, Studio Wanted/Jamendo


Laisser un commentaire