En créant le bestiaire de l’univers, la question que je me suis posée était de conserver une cohérence entre avant et après l’impact de la météorite Sidh.

J’ai effectué quelques recherches dans ce sens, en m’attardant sur la faune, plutôt que sur la flore. Quelles sont les espèces aptes à résister et à survivre ? Les résultats sont intéressants. Je précise que je ne suis pas maître en la matière, si tu relèves des erreurs, j’accepte volontiers tes retours.

Les premières espèces qui ne survivent pas sont les espèces sans carapace qui vivent dans l’eau. L’acidité les détruit lentement et sûrement : les méduses, invertébrés et coraux. Certaines espèces marines ont tendance à vouloir se réfugier sur la terre ferme : la plupart des reptiles et assimilés.

Sur la terre ferme, les premières créatures à disparaître sont : les oiseaux coureurs, les herbivores. Ce qui survit : les petits prédateurs qui trouvent encore de quoi se nourrir, ceux qui ont adopté un comportement charognard ou nocturne, certains oiseaux. Ce qu’il faut retenir c’est que les survivants sont agressifs et territorialistes, quel que soit leur milieu (terrestre, marin, ou mixte).

Les articles du bestiaire sont divisés entre la faune et la flore, mais également en zones géographies :

  • l’ouest (côté des cités d’Acritas et de Sapientia),
  • l’est (côté de la canopée et de la zone montagneuse de l’Écrin).

À noter que l’Écrin est une zone façonnée par la magie, rien de ce qui y vit n’est naturel. Ce qui suggère que la zone pouvait accepter un peu plus de fantaisie que la terre originelle.

Commençons par l’animal qui terrifie les Sapiens : le raptor.

Poursuivons avec un animal qui sous ses airs adorables est un prédateur féroce : le chat sauvage.

Toujours aux alentours de l’Écrin, pugnace et entêté : le scrofa, et un petit oiseau bruyant et charmeur l’aigreplume, un gallinacé trouillard la poule des roseaux, un cervidé agile le capréole.