Dans « l’Histoire sans fin », l’impératrice offre un grain de sable pour rebâtir Fantasia. Partir de l’infiniment petit pour construire quelque chose de grand, né de son propre imaginaire.

J’avais une vague idée de l’univers que je souhaitais créer et arpenter : un monde divisé entre deux civilisations, scindé suite à un cataclysme. Je voulais opposer la science à la magie, la technologie à la nature.

Il ne m’en fallait pas plus pour coucher les premiers mots sur papier.

Grain de sable, après grain de sable, le monde a vu le jour, né de recherches comme de rêveries. Les cartes se sont dessinées, parfois incomplètes, ou imprécises. Je partais d’un point focal, central, et j’étendais. Partir du détail pour aller vers le global et pas l’inverse.

J’ai accueilli le côté chaotique de la chose. Ce fut parfois surprenant !

Néanmoins, le monde se doit d’être cohérent, à défaut d’être logique : même si les lois de la physique ne sont pas les mêmes et que les lois de la magie lui sont propres. C’est amusant de constater que même en partant un peu dans le sens « inverse » on parvient à ce résultat.

Actuellement, je travaille sur le second volet de la saga, tout en enrichissant le monde de détails pour le rendre encore plus vivant.

La partie technologique est plus aboutie, car elle est centrale sur le premier volume. Selon votre intérêt pour certains thèmes, je peux orienter l’écriture des articles (n’hésitez pas à m’écrire pour m’en faire part).

Pour les personnages, j’ai adopté un point de vue comme le ferait un rôliste, ou un acteur (mon passé de maître de jeu aidant).

Se mettre dans la peau d’un autre : s’immerger dans son émotionnel, accepter ses sensations et… ouvrir les yeux.

Que voit-il ? Est-ce sombre ? Trop éclairé ? Est-ce le ciel, des arbres, ou encore d’immenses gratte-ciel s’élevant à perte de vue ?

Que sent-il ? De la pourriture, de la sanie, du sang ? Des fragrances boisées, fleuries ? Des effluves de cuisine, d’épices ? Du carburant ?

Une fois cette première connexion faite, il suffit de le suivre…

Le laisser vivre ses histoires.

Devenir chaman, et les partager.