Lorsque les Sidhs tombèrent sur la planète, ils proposèrent de la sauver… Ils exigèrent qu’un Pacte soit scellé en échange. Quoi de bien surprenant que de demander quelque chose contre sa propre vie ?
Le choix était simple : se soumettre à des règles pour vivre en accord avec ce nouvel environnement terraformé. À leurs yeux, cela ne pouvait être qu’une bonne chose. Cela devait permettre à tous, aux Natifs comme à leurs Descendants, de vivre sereinement.
Mais certains Natifs entrevirent dans ce Pacte une forme de coercition. Derrière cette prétendue bienveillance, il n’y avait qu’une subtile forme de tyrannie et d’esclavage. On leur demandait d’abandonner leur civilisation, de renoncer à leurs acquis pour se soumettre à un ordre qu’ils ne (re)connaissaient en rien. Les Sapiens venaient d’affirmer leur volonté de ne pas accepter le Pacte.
S’en remettre à soi-même, ne compter que sur ses pairs, telle était la seule et unique solution à leurs yeux. La technologie – leur héritage – leur permettrait de retrouver une vie décente, quelles que soient les épreuves à venir, ils étaient prêts. Ils tournèrent le dos à ce qu’ils estimaient être la facilité.

A contrario, d’autres Natifs entrevirent dans ce Pacte un nouveau départ. Sans accepter les yeux fermés, ils avaient une volonté d’améliorer leur vie. Plus que tout, ils voulaient tourner le dos au passé. Que les guerres fratricides ne soient plus qu’un lointain souvenir était une fin en soi. Les Aes’sidhs ne considérèrent pas le Pacte comme une contrainte, mais comme l’espoir d’une vie meilleure.
Accepter d’avancer vers l’inconnu était la seule et unique solution à leurs yeux. Ils ignoraient à quoi s’attendre, mais se voulaient optimistes. Les choses devaient changer, ils avaient peur, mais ils se sentaient prêts. Ils tournèrent le dos à ce qu’ils estimaient être la peur du changement.
L’image a été réalisée en en alternant entre Midjourney (V5.2 et V6), LeonardoAI. Chaque statue a été conçue séparément avant d’être ajoutée à chaque fois en paramètre. La fontaine en fond a été réalisée sous Photoshop avec l’aide de Firefly et de calques d’effet.
Une des compositions les plus compliquées que j’ai réalisée à ce jour.

Laisser un commentaire